Au-delà du plan, la sculpture permet de donner forme à ce qui veut s’échapper du tableau. Je travaille le papier mâché, le verre ou d’autres matériaux pour créer des figures qui sortent, s’élancent vers l’espace. L’œuvre devient tridimensionnelle, habitée.
Ces sculptures s’insèrent dans le cheminement plastique de mon travail : elles prolongent, débordent, complètent. Elles offrent au spectateur une autre façon d’entrer en relation avec l’art — de toucher, de contourner, de ressentir le volume.
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Quand la matière se soulève
Dans cette section sculpturale, l’objet trouve sa liberté. Il n’est plus enfermé dans la toile, mais se déploie, se prolonge, interpelle l’espace autour de lui. Le travail de la matière devient dialogue : je façonne, je creuse, j’assemble, je surprends.
Les personnages, formes végétales ou abstraites émergent avec une présence légère, fragile, mais bien tangible. L’idée est de donner corps à l’imaginaire : d’inviter le regardeur à tourner autour, à découvrir d’autres angles, d’autres histoires.
